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1981, 1982, 1987, 1988, 1991 ![]() Emmanuel Genvrin Créé le 12 décembre 1981 au Grand-Marché de Saint-Denis « Je ne me souviens pas d’une pièce qui fut préparée et jouée avec autant de sérénité. C’était étonnant. Ne disait-on pas que la mémoire de l’esclavage avait disparu ou qu’elle était si douloureuse qu’il valait mieux la taire ? Je me souviens de l’enthousiasme des acteurs, particulièrement des jeunes filles du chœur des Yambanes (peuplade du Mozambique) que nous sommes allés chercher, Jean-Luc Trulèset moi, au hasard de nos rencontres parce qu’il n’y avait pas de comédiennes noires à La Réunion. Il y eut les couturières qui se souvinrent de la façon de nouer les foulards des Yambanes. L’accueil du public fut populaire, vibrant, chaleureux. Je me rappelle encore de l’affiche de Marie Dessembre qui reproduisait un tableau étrange, le portrait d’une jeune esclave inconnue par un peintre inconnu. Son sourire était celui d’une madone et l’actrice qui jouait le rôle lui ressemblait. Marie Dessembre est notre véritable acte de naissance. L’attachement des Réunionnais au Théâtre Vollard date de cette époque. » [E. Genvrin] Pièce fétiche, nous l’avons reprise dans les grands moments, spécialement chaque fois qu’il fallait baptiser un nouveau lieu : Grand-Marché en 1981, Cinérama en 1987, Jeumon en 1991. Marie Dessembre fut la seule commande publique au Théâtre Vollard en 30 ans : à Villèle en 91 lors de l’inauguration du nouveau musée ! La scène Houaret/Mascarin jouée par Pierre-Louis Rivière ou Emmanuel Genvrin avec Jean-Luc Trulès sera reprise à l’occasion de Kari Vollard de 1995 à 1999. De même Jean-Luc Trulèset le groupe Tropicadéroreprennent à leur compte et réorchestrent des "musicals" de Marie Dessembre comme Aoula, Komandèr ou chauffe tam-tam. RésuméSur une plantation, Marie-Mirandine, une jeune esclave, aime en secret le fils du maître. Elle attend un enfant de lui. Le scandale éclate pendant les événements de 1848 qui voient l’arrivée à La Réunion de Sarda Garriga et l’affranchissement des esclaves. Marie-Mirandine doit fuir dans les Hauts où elle accouche d’une petite fille au milieu des siens. Elle meurt des suites de l’enfantement. On baptise sa fille Marie Dessembre, fille de la Liberté. PROGRAMME, PUBLICATIONS
.VOIR UNE VIDÉO : CLIQUER SUR L’IMAGE CI-DESSOUS.PRESSEExtraits de presse« Amuser, faire pleurer, le Théâtre Vollard a réalisé son but : réconcilier le grand public avec le théâtre. » Alain Bled [Le Quotidien de La Réunion] « Les morceaux de bravoure ne manquent pas dans cette pièce à mi-chemin entre le rêve et la réalité. » [Parenthèses] « l’éclatement du théâtre libre : engouement des acteurs et du public, Marie Dessembre est une pièce qui résiste au temps. » Roselyne Lanfray [Le Journal de l’île de La Réunion] « Marie Dessembre est du "Vollard" par excellence. Pour la première fois la troupe écrivait un texte, une musique qui lui était propre, qui la révélait à elle-même. » Caton [Témoignages] « Le Théâtre Vollard a bien mérité du 20 décembre. Marie Dessembre appartient désormais aux gens de l’île, aux Réunionnais. » Jean Marc Devred [Le Quotidien de La Réunion] « La pièce est le récit d’une société traversée par le débat sur l’avenir de l’industrie sucrière et la naissance d’une démocratie réunionnaise au son vibrant du maloya. » Pascale David [Témoignages] Articles critiquesREPRÉSENTATIONSCréé le 12 décembre 1981 au Grand-Marché de Saint-Denis, reprise en 1982 à Saint-Denis, au Tampon, à Saint Benoit, en 1987 lors de l’installation de la troupe au Cinérama de la Possession. En 1988, en co-production avec l’ODC, elle est mise en scène par Pierre-Louis Rivière dans le cadre en plein air du musée de Villèle et enfin reprise en 1991 lors du déménagement de la troupe à Jeumon. Au total, 83 représentations devant 20 000 spectateurs. distribution
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