« Symboliquement l’action d’Étuves se passe au Grand-Marché (comme Garson de Pierre-Louis Rivière…), authentique lieu de théâtre et d’Assemblée coloniale pendant la Révolution. La pièce raconte la naissance d’une troupe métisse. J’avais engagé Hervé Mazelin, qui réalisera pour nous la première d’une série exceptionnelle de scénographies : Lepervenche, Millenium, Carousel, Votez Ubu Colonial, Emeutes, Baudelaire au Paradis,, Séga Tremblad, Quartier Français puis les 3 opéras… Térésa Small, venue avec lui de métropole, créera des costumes qui permettront aussi un saut qualitatif. Une fête républicaine se jouait dans les jardins. Pour la première fois dans un spectacle de Vollard on pouvait manger un kari. Étuves attira la grande foule. On était une grande famille : Karine Techer, la fille de la première Marie-Mirandine Augustine Touzet, interpréta Mirande. Plus tard, Yaëlle, la fille de Jean-Luc Trulès, allait jouer dans Lepervenche puis Séga Tremblad. Elle avait l’âge de la troupe. Son fils Tom chantera dans l’opéra Fridom. Et ma fille Savannah dans Quartier Français. » [E.Genvrin]
résumé
À l’île Bourbon, en 1794, des comédiens veulent monter L’Esclavage des Nègresd’Olympe de Gouges, une comédie abolitionniste qui sent le souffre. Ils s’entraînent aux " étuves ", un local qui abrite aussi l’Assemblée coloniale. Ils sont rejoints par les comédiens noirs du Téat Zanzibar. Mais la Révolution dans l’île tourne court et les esclaves ne sont pas affranchis.
PROGRAMME, PUBLICATIONS
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- Couverture du texte paru aux éditions du Théâtre Vollard
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- Extraits et itw d’Etuves (1988-1989)
PRESSE
Extraits de presse
« Un spectacle intelligent et tout en nuance sur le racisme ordinaire dans les îles à l’époque de la Révolution française. » [Le Soir (Belgique)]
« Où sommes-nous ? Sur quelle scène ? Celle d’un théâtre ? Celle de l’Histoire ? » [Témoignages]
« Étuves est un régal pour l’esprit et les sens. Le Théâtre Vollard s’adresse à notre intelligence pour susciter l’émotion. » [Le Nouveau Militant, Maurice]
Articles critiques
- JIR (Marine), nov 1988, Etuves
- Le Quotidien (N.Legros), dec 1988 (Etuves)
- Temoignages (A.Dissez), octo 1989, Etuves
- Tele7 (M.Hautman) 1989, Etuves
- Temoignages (P.David), octo 1989, Etuves
- Temoinages, dec 1988, portrait H.Mazelin (Etuves)
- Week-End (A.Forget Maurice), juin 1989 (Etuves)
- Week-End Scope, juin 1989, Etuves
- Le Nouveau Militant (S.Patel, Maurice), juin 1989 (Etuves)
- Le Mauricien (G.Alexandre), juin 1989, Etuves
- L’Express-Maurice, juin 1989, animation de rue Port Louis
- L’Echo du Centre (J.Morlaud), octo 1989 (Etuves)
- Centre France, octo 1989 (Etuves), suite
- Centre France, octo 1989 (Etuves)
- Le regard d’André Gintzburger sur Etuves in "L’indifférence et la curiosité" (2010)
REPRÉSENTATIONS
Créé le 22 novembre 1988 au Cinérama de La Possession. Reprise au Cinérama, à Sainte-Clotilde, au Grand Marché de Saint-Denis en 1989, en juin à la citadelle de Port Louis (île Maurice), en octobre au Festival de Limoges et à Lyon, au Cinérama et au Botanique à Bruxelles en 1990. Mise en espace par Charles Turner et musique de Steven D. Bowen à l’Ubu Repertory Theater de New York le 18 avril 1989. 52 représentations devant 12 000 spectateurs.
DISTRIBUTION
